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Pari gagné pour les fondations de l’université

La première campagne de levée de fonds orchestrée par la Fondation Université de Strasbourg et la Fondation pour la recherche en chimie se termine en beauté avec un résultat supérieur de 10% aux objectifs annoncés soit 22,5 millions d’euros. Un bon moment pour tirer un bilan et mesurer tout ce que la mise en place de cette démarche a fait évoluer à l’université, avec Patrick Llerena (PL), directeur de la Fondation Université de Strasbourg, et Alain Beretz (AB), président de l’Université de Strasbourg. 

Les fondations de l’Université de Strasbourg regroupent la Fondation Université de Strasbourg et la Fondation pour la recherche en chimie. Elles collectent des fonds pour l’Université, les Hôpitaux universitaires et l’Institut national des sciences appliquées de Strasbourg. Elles comptent onze salariés. Elles ont collecté 22,5 millions d’euros de fonds en cinq ans, dont 13 millions d’euros ont d’ores et déjà été affectés pour la recherche, 3,5 millions pour la formation, 1,8 million pour les bourses d’études et le handicap, 120 000 euros pour valoriser le patrimoine. 

Le résultat financier
PL :
Quand nous avons lancé la campagne, il y a cinq ans, nous avions pour objectif de récolter 20 millions d’euros : c’était ambitieux ! Or nous avons dépassé cet objectif de plus de 10%, dans un contexte de crise financière. En fait, cette réussite est une première dans le paysage universitaire français. Et pourtant, l’argent n’est pas le résultat le plus important.
AB : Ce résultat prouve l’efficacité du concept, ce qui n’était pas gagné. Bien sûr, on a encore de la marge de progression par rapport aux universités anglo-saxonnes ou à certaines grandes écoles françaises.

Le gain de confiance
AB :
Ce résultat démontre aussi la confiance de nos donateurs, d’autant que les dons vont croissant. Le travail des fondations nous rapporte un fort gain d’image, qui compte beaucoup pour nos diplômes, nos étudiants et leur insertion professionnelle.
PL : Le travail des fondations, associé à la fusion des universités, à l’Initiative d'excellence, aux prix Nobel (deux nouveaux prix Nobel au cours de cette campagne de levée de fonds, nous n’aurions même pas osé en rêver !) donne aux entreprises une autre image de l’université : nous faisons progresser l’idée que se former à l’université est un bon choix. Et ça, c’est un vrai capital social.
En interne aussi, d’ailleurs, le scepticisme qui dominait lorsque nous avons lancé la fondation a disparu. Nous avons beaucoup de retours positifs aujourd’hui sur nos actions.

L’utilisation des fonds
AB :
20 millions d’euros sur cinq ans, rapportés aux 480 millions du budget annuel de l’université, ce n’est pas énorme. Mais c’est un levier précieux car cet argent nous permet de soutenir des opérations qu’on ne pourrait pas financer dans le cadre plus strict du budget universitaire.
PL : 165 étudiants boursiers, deux chaires de recherche financées, dix doctorats, douze post-doctorats, des prix de thèse, des équipements ou programmes de formation, des éléments du patrimoine universitaire…  Nos actions sont plus ou moins visibles, mais elles finissent par concerner beaucoup de monde.

Les donateurs
PL :
Leur typologie n’évolue pas beaucoup depuis la création de la fondation : 80% sont des particuliers qui donnent 8% des montants collectés, 20% sont des entreprises qui donnent 92% des fonds. Il y a beaucoup d’anciens des différents établissements (des alumnis), mais aussi des parents d’étudiants, ou bien des groupes socio-professionnels : les dentistes, les médecins, les pharmaciens… Nous avons une marge de progrès importante sur les particuliers qui ont un lien avec l’université ou les hôpitaux. Ils font souvent des dons modestes, mais mis bout à bout, ces dons forment un flux régulier sur du long terme, ce qui n’est pas possible avec les dons des entreprises.
AB : Dans beaucoup de pays, les études supérieures sont coûteuses, et pourtant, les anciens font des dons très importants à leurs établissements d’origine. Ce n’est pas du tout le cas en France, alors que les études supérieures publiques sont quasiment gratuites. Il ne me paraît pas forcément anormal qu’un médecin une fois formé soutienne l’université pour l’aider dans son rôle d’ascenseur social. Il ne me paraît pas anormal que la société toute entière et pas seulement l’État, soutienne son université.

Les équipes
AB :
Une partie du succès dans cette collecte de fonds tient aux équipes des fondations qui ont fait la preuve de leur professionnalisme : les salariés, mais aussi les personnes comme Régis Bello [président de la Fondation Université de Strasbourg, NDLR] ou Henri Lachmann [président du comité de campagne et ancien PDG de Schneider Electric, NDLR] qui se sont dévoués à cette cause.
PL : Notre équipe est aujourd’hui reconnue pour sa compétence. La Fondation Université de Strasbourg, créée en 2008, a eu la chance de pouvoir bénéficier de l’expérience de la Fondation pour la recherche en chimie qui avait démarré son activité en amont (2007).

L’avenir
PL : Au niveau des cibles, maintenant que nous sommes connus, que nous pouvons montrer ce que nous avons fait, c’est le moment de mettre plus d’énergie à capter le public de particuliers ou de groupes socio-professionnels. Il nous faudra aussi mieux cibler les donateurs potentiels des hôpitaux. Les HUS nous ayant rejoints seulement en 2012, cela n’a pas été le cas pour la campagne qui s’achève. Or, on sait que les thématiques liées à la santé motivent souvent les donateurs.
Nous réfléchissons actuellement aux thématiques qui soutiendront notre prochaine campagne de levée de fonds. Elles doivent refléter les défis lancés à la société et les enjeux liés au développement de l’université, entre formation, recherche et insertion professionnelle des diplômés.
AB : L’avenir se construit à 15 ou 20 ans. Il s’appuiera sur le réseau des anciens et la poursuite du changement de l’image de l’université.

Propos recueillis par Caroline Laplane

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La recherche strasbourgeoise à l’honneur des Journées alumni 2015

Pour leur seconde édition, les Journées alumni, qui débutent aujourd'hui, mettent la recherche strasbourgeoise à l’honneur. Ainsi, ce soir et demain matin, deux séquences de Slam science permettront au public de découvrir la diversité de la recherche en cours à l’université, sous un format court, ludique et attractif.

« Ces séquences de Slam science sont une première à l’université », souligne Agnès Villanueva, directrice du Service relations alumni (SRA). Le principe pour le chercheur intervenant : en 500 secondes, réussir à partager sa passion et faire découvrir son activité de recherche aux alumnis présents ainsi qu’au public venu aux Journées portes ouvertes de l’université, de manière synthétique, dynamique et ludique. « Nous nous sommes inspirés des actions de nos collègues du réseau de la Ligue des universités de recherche européennes. Ce type d'interventions est courant en Finlande et aux Pays-Bas. » Pas moins de 21 chercheurs expérimentés ou en début de carrière ont accepté de relever le défi. Économie, neurosciences, chimie, phonétique, sismologie, sociologie, sciences de l’éducation, génétique, linguistique, etc. : de nombreux domaines de recherche explorés à l’université seront ainsi mis en lumière.

Slam science, une première pour les enseignants-chercheurs de l’université

Camille Fauth, toute jeune maître de conférences en phonétique générale, expérimentale et clinique, n’a pas hésité à répondre favorablement à la demande du SRA, fière que l’on vienne la chercher. « Je le dois à mon institution, affirme Camille. Je suis un pur produit de l’Université de Strasbourg. J’y ai été formée et ensuite recrutée. J’en suis reconnaissante. Cela me paraissait donc normal. » Comme de nombreux enseignants-chercheurs, Camille se livre souvent à l’exercice d’expliquer à son entourage ce qu’elle fait de ses journées. Elle le fait d’ailleurs avec passion et quand elle parle de ses projets en cours, on ne l’arrête plus. « Je travaille sur les perturbations de la production et de la perception de la parole, dans des cas pathologiques ou dans le cadre de l’apprentissage des langues. Étudier les perturbations permet de mieux comprendre la parole normale, explique la jeune chercheuse. Ce qui m’anime, c’est de voir combien l’homme s’adapte, trouve des stratégies de réajustement pour maintenir le langage et se faire comprendre. C’est presque de l’ordre de la magie. » Améliorer le bien-être des patients, apporter des clefs de compréhension à des équipes médicales ou bien encore permettre l’amélioration de logiciels d’apprentissage des langues, telles sont les finalités des travaux de Camille. C’est ce dont elle espère convaincre son public, le tout en 500 secondes !

Des projets de recherche utiles sur des sujets d’actualité

Jamel Saadaoui, arrivé à l’université il y a 18 mois comme maître de conférences en économie, a lui aussi accepté volontiers de participer au Slam science. « Je viens d’une université parisienne où il n’y avait pas d’associations d’anciens, commente le jeune enseignant-chercheur. Je trouve que le réseau alumni de l’Université de Strasbourg crée un bon état d’esprit. » Son sujet de recherche : la crise de la zone euro qui, selon lui, est loin d’être terminée ! « Je trouve cela stimulant de présenter mon travail au grand public, explique le chercheur. J’ai surtout envie de montrer qu’un chercheur en économie peut travailler sur des sujets d’actualité qui préoccupent tout le monde, avec des outils assez simples. » Car comme il le souligne, les chercheurs en économie souffrent souvent d’une image négative de « prophètes du passé ». « Je parlerai aussi peut-être de mon parcours et de mon arrivée en Alsace et du temps d’adaptation qu’il ma fallu… », ajoute avec humour Jamel Saadaoui. Car c’est aussi de cela que dépend la carrière d’un chercheur.
Avec ces séquences originales de Slam science, « nous espérons répondre à une demande exprimée par nos alumnis : être en contact avec la recherche en cours, se tenir au courant des dernières avancées de la recherche », conclut Agnès Villanueva. Et elle confie également que si la formule plaît et trouve son public, elle pourra être reconduite à d’autres occasions.

Anne-Isabelle Bischoff

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« Étude des religions mondiales : l’université fait figure de modèle »

En 2013, Manuel Valls et Geneviève Fioraso, alors respectivement ministre de l’Intérieur et ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, convaincus que « la formation des cadres religieux musulmans (…) mérite d’être consolidée », avaient commandé un rapport à Francis Messner*, spécialiste du droit des religions à l'Université de Strasbourg. Celui-ci l’a remis au Premier ministre et aux ministres en visite à l’université mardi 3 mars dernier. Le point sur les constats, la spécificité strasbourgeoise et les préconisations. 

Dans ce rapport, quel constat avez-vous dressé en Europe et en France ?
Pour présenter les modes de formation des cadres religieux, j’ai choisi, dans un premier temps, de dresser un panorama historique pour montrer que les objectifs visés par les chefs d’État étaient similaires : surveiller et intégrer la religion dans la société. J’ai, dans un deuxième temps, recensé les pratiques mises en œuvre actuellement dans différents états européens sans isoler l’Islam des autres religions.
En Europe, la formation théologique des cadres religieux prend différentes formes : formation dans des facultés confessionnelles composantes d’universités publiques comme en Allemagne, ou de facultés publiques non-confessionnelles comme au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou dans les pays nordiques. Les pays du Sud de l’Europe privilégient les établissements privés. Ces modèles sont dans certains cas étendus au culte musulman.
Les cadres religieux français sont, en régime de séparation, formés sans intervention des pouvoirs publics, conformément à la loi du 9 décembre 1905. Les facultés de théologie existantes – une vingtaine – ne sont pas subventionnées par l’État et leurs diplômes ne sont pas reconnus. Plusieurs établissements d’enseignement supérieur privés de sciences islamiques, dont l’Institut Ghazali et l’Institut européen des sciences humaines, font partie de cet ensemble. En parallèle, des formations civiles et civiques, telles que les diplômes d’université de Paris, Strasbourg, Lyon, Aix-en-Provence, Montpellier et Bordeaux, ont été créés. 

Quelle est la particularité de l’Alsace-Moselle et par extension des universités de Lorraine et de Strasbourg ?
Dans les départements relevant du droit local des cultes alsacien-mosellan, l’État a maintenu deux facultés de théologie (catholique et protestante) et un Centre autonome d’enseignement de pédagogie religieuse au sein des universités de Strasbourg et de Lorraine. Elles forment à la fois des spécialistes en théologie et en sciences des religions ainsi que des ministres du culte protestant et catholique. Cette formation de niveau universitaire des ministres du culte les prépare aux défis générés par le pluralisme convictionnel et leur permet de prendre part aux grands débats sociétaux.   

Depuis 2011, l’Unistra dispense des formations en islamologie et à la laïcité. En quoi est-ce important ?
Le diplôme universitaire Droit, société et pluralité des religions, résulte d’une volonté interministérielle de développer des formations civiles et civiques notamment pour les cadres religieux. Créée en 2011, ce DU permet de mieux connaître le contexte français grâce à une approche sociologique, historique et juridique des questions religieuses. Il est le premier à avoir été mis en place dans une université publique.
Le master Islamologie, droit et gestion relève, quant à  lui, de la seule initiative de l’Université de Strasbourg riche de ses formations en sciences des religions alors qu’il n’existait rien de structuré dans le domaine de l’islamologie. L’Unistra a désormais la capacité de mobiliser des compétences s’appliquant à l’étude des religions mondiales. En ce sens, elle fait figure de modèle. 

Quelles préconisations avez-vous faites ?
Dans un premier temps, j’ai suggéré de consolider le fonctionnement des DU existants sur l’ensemble du territoire français et d’accompagner la création de nouveaux DU. L’obligation de suivre l’enseignement de ces diplômes pourrait s’imposer lors de la demande d’obtention d’un visa pour les ministres du culte étrangers souhaitant exercer leur activité en France et à l’occasion du recrutement des aumôniers des hôpitaux et des prisons.
Il conviendrait également d’aider les établissements d’enseignement supérieur privé de théologie musulmane dans leur appropriation de la méthodologie universitaire mise en œuvre dans les universités publiques. Enfin, l’enseignement et la recherche en sciences humaines et sociales de l’Islam devraient être développés et mieux structurés dans les universités françaises. 

À l’Unistra, y a-t-il d’autres projets ?
À ma connaissance, non. Il est nécessaire de consolider l’existant. Le master Islam, droit et gestion attire chaque année de nombreuses personnes ; c’est vraiment une originalité en France et en Europe. Il n’y a pas eu d’efforts similaires de création de diplôme ailleurs, Strasbourg est à la pointe en ce domaine.

Propos recueillis par Floriane Andrey

*Directeur de recherche émérite au CNRS et professeur conventionné à l’Université de Strasbourg

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Unistra.fr goes English !

L’Université de Strasbourg mettra en ligne une nouvelle version de son site web en anglais* d'ici la fin du mois de mars.

Les contenus ont été revus, réorganisés et étoffés pour plus de simplicité et d’accessibilité à l’information. Destiné prioritairement à guider les étudiants et les chercheurs non-francophones dans leurs démarches pour venir à l’Unistra, la version anglophone du portail unistra.fr s’adressera également à tous nos publics étrangers et partenaires internationaux.
Calqué sur le modèle de la version française, le site sera doté d’une rubrique Actualités, axée sur les événements à portée internationale ainsi que des informations ponctuelles à destination des futurs étudiants et chercheurs étrangers.
De nouvelles rubriques seront ajoutées dans les semaines suivantes, notamment une Foire aux questions destinée à répondre aux demandes les plus courantes de nos publics étrangers ainsi qu'une traduction plus complète de l’offre de formation dispensée à l’Unistra.

Camille Frank

*Ce projet est financé par le levier Synergies2 de l'Initiative d'excellence du programme Investissements d'avenir.

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L’université met l’Europe en questions

Quatre grands débats sur l’Europe sont programmés dans les semaines à venir à l’initiative de la vice-présidence Sciences en société. L’objectif : inviter la communauté universitaire et le grand public à discuter ensemble sur la manière de réinventer l’Europe de demain. 

Investir pour l’Europe de l’avenir. Comment rêver l’Europe de demain ? Ré-enchanter l’Europe par la culture ? Le dialogue interculturel en Europe est-il possible ? Autant de questions sur lesquelles la communauté universitaire et le grand public sont invités à venir échanger lors des grands débats de l’Université de Strasbourg. Initié par la vice-présidence Sciences en société, ce projet répond à un constat. « Les dernières élections européennes ont montré un réel désintérêt et une méconnaissance du fait européen. Les rapports des jeunes générations aux valeurs de l’Europe sont de plus en plus distendus : la paix n’a pour eux plus la même signification qu’elle avait pour la génération de leurs arrière-grands-parents qui ont encore connu la guerre. Or c’est entre autres l’idée de paix qui a présidé à la construction européenne. Nous souhaitons amener nos étudiants à une prise de conscience de ce que peut encore apporter l’Europe », explique Mathieu Schneider, vice-président Sciences en société. L’Université de Strasbourg valorise par ces débats sa position géographique au carrefour de l’Europe, son histoire et la présence de la question européenne dans de nombreuses formations.
Le principe : un grand témoin ayant une expérience de l’Europe répondra aux questions d’un modérateur universitaire et d’un panel de deux étudiants concernés avant d’interagir avec le public. 

Perspectives vers l’avenir 

Le premier rendez-vous est fixé au jeudi 19 mars à 18 h 30 au Lieu d’Europe : Philippe Herzog, ancien député européen, traitera du volet économique avec Michel Dévoluy, professeur émérite à l’Unistra. Jeudi 26 mars à 18 h 30 à l’Escarpe, le cofondateur du centre de réflexion et d’action EuropaNova et ancien premier ministre italien, Enrico Letta, s’interrogera plutôt sur l’aspect politique dans un dialogue avec Vlad Constantinesco, professeur émérite de droit public à l’Unistra tandis que Catherine Trautmann, vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, se penchera sur la question culturelle jeudi 9 avril à 18 h 30 à la Faculté de droit. Guido Bellati Ceccoli, ambassadeur du Saint-Marin, se demandera dans quelle mesure le dialogue interculturel est possible en Europe avec Frédéric Rognon de la Faculté de théologie protestante jeudi 16 avril à 18 h 30 à la Faculté de droit. « Nous avons souhaité abordé l’Europe à travers ces quatre grandes entrées qui concernent directement les citoyens et ce, toujours avec des perspectives vers l’avenir », explique Mathieu Schneider.
Financé par le levier socioculturel de l’Initiative d’excellence du programme Investissements d’avenir, ce projet a vocation à être reconduit l’année prochaine. 

F.A.

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Maison pour la science en Alsace : un centre satellite inauguré à Colmar

Un nouveau centre satellite de la Maison pour la science en Alsace a été inauguré mercredi 11 mars sur le site de Colmar de l'École supérieure du professorat et de l'éducation (Éspé). À l'image du centre satellite de Mulhouse, le centre de Colmar accueillera des formations dans ses locaux, pour une plus grande proximité pour les professeurs du Haut-Rhin. Pour l'inauguration, des actions de formation ont eu lieu toute la journée à destination des enseignants de l'académie de Strasbourg.

*Sur la photo de gauche à droite : Pierre Léna, président d'honneur de la Fondation La main à la pâte, Michel Deneken, premier VP de l'Unistra, Philippe Clermont, directeur de l'Éspé de l'académie de Strasbourg, Brigitte Fournier, représentante du recteur de l'académie, et Mélodie Faury, directrice de la Maison pour la science en Alsace.